< Vouloir créer une démocratie participative et croire que tout le monde sera sain d'esprit, joyeux et plein d'allant, c'est courir à la catastrophe par la désillusion qui ne tardera pas à se manifester.
< La "petite" folie.
La folie se décline en une variété de certitudes plus ou moins fortes, plus ou moins justifiées, d'adhérer à telle opinion ou à telle façon de faire.
En deça d'un certain point c'est le lot de chacun d'entre nous.
Aux plus raisonnables (aux moins "touchés") de convaincre les autres qu'ils sont peut-être en partie dans l'erreur. En prenant le temps de discuter chaque argument, il devrait être possible de faire la lumière dans la limite des connaissances du moment.
Lorsque la mauvaise foi ou l'esprit de polémique (qui sont des artifices de la pensée pour retarder le moment où elle sera mise en difficulté) entrent en jeu, la démarche devient plus difficile. C'est contre le caractère incidieux de cette petite folie là que l'organisation des Fonctions Sociétales devra se prémunir.
* > La "grande" folie.
Au delà du point dont il a été question, c'est l'affaire de l'académie.
Sans doute l'intégration de tels fous dans la société avec une sensibilisation des citoyens à leur spécificité leur permettra une vie moins douloureuse.
Reste à l'académie de bien vouloir procéder à cette sensibilisation auprès de la société.
Le but n'étant pas de transférer leur fréquentation difficile des personnels hospitaliers aux citoyens qui vont les entourer. Mais de définir concrètement des modalités acceptables de leur accueil par les citoyens et leur participation aux fonctions sociétales. Au lieu de les laisser divaguer dans la société comme des boules de flipper.